Don’t Boo. Vote !

Barack Obama l’a prononcée au moins à trois occasions : pendant sa campagne en 2008, puis durant ses mandats (2012) et à la convention démocrate de 2016.

C’était une réponse à des huées du public face à des adversaires — quand l’auditoire réagissait avec des “boos”, Obama reprenait le micro pour dire « Don’t boo. Vote. ». L’idée est de détourner le réflexe de récrimination ou de rejet (booing) vers un acte concret : voter.

Bref,

• Canaliser le mécontentement avec le souhaite de le transformer en énergie constructive.
• Inciter à l’action politique effective et bâtisseuse plutôt qu’à l’émotion négative immédiate.
• Encourager la responsabilité civique : plutôt que de râler ou manifester un désaccord sur le moment, faire œuvre de citoyen·ne en utilisant le vote. Se transformer en acteur du changement.

Le meilleur est quand, après deux mots, le troisième est porté par la foule !