Number one, everyone has a number. Number two…
Trevor Noah est un phénomène made in Afrique du Sud qui a « hosté » le Daily Show pendant 7 ans, prenant la place du pilier John Stewart (c’est ce dernier qui lui a proposé). Il a depuis repris son indépendance et s’avère une fois de plus meilleur dans l’interaction avec le public
A un moment où une controverse tire à bout portant sur de nombreux Stand Up Comedian invités par l’Arabie Saoudite à prix d’or pour un festival humoristique, Trevor s’oppose avec beauoup d’humour à un jugement simpliste : il refuse de condamner purement et simplement les comédiens, en arguant que :
- Chacun a son prix (« une somme d’argent qui me fera m’en moquer »).
- Se produire pour une population ne signifie pas valider les actes de son gouvernement.
- L’autorité morale occidentale est hypocrite. Les États-Unis limitent aussi la parole (citant les cas de Jimmy Kimmel et des blagues sur Charlie Kirk) et se livrent à des violences d’État (frappes de drones).
Morceaux choisis :
- « The president of the United States goes to Saudi, dances with them… Formula 1 goes to Saudi. You name it. Everyone goes. Comedians. How could they? »
- « I don’t judge anybody, especially in these types of things because I think number one, everyone has a number. Number two, people like tojudge depending on the position that they’re in. »
Il continue après sa master class en traitant des réactions suite à la mort de Charlie Kirk avec un fond solide et quelques punchlines bien senties :
- « The guy was shot while defending guns… That would be like if the captain of the Titanic was giving an impassioned speech about icebergs right before it happened. He’s like, ‘I’ll tell you why icebergs are not as bad as people say.’
- « It is pretty crazy that like America’s response to the guy getting shot was to limit speech instead of limiting the thing that ended his life. »

